Le frelon asiatique, un danger pour l’homme et la biodiversité

Présents dans le département de la Manche depuis 2011, le nombre d’individus et de nids de frelons asiatiques ne cesse d’augmenter.

Au regard des enjeux sanitaires et environnementaux liés à la présence de cette espèce, un programme départemental de lutte collective est initié depuis septembre 2016, fortement soutenu par le conseil départemental de la Manche. Ce programme repose sur différents volets de la prévention à la surveillance en passant par la lutte ; cela dans l’objectif de limiter les nuisances liées à la présence des frelons asiatiques dans le département et ainsi d’aider les apiculteurs.

 

Comment reconnaître le frelon asiatique ?

Le frelon asiatique est plus noir qu’un frelon européen et avec des pattes jaunes. Son abdomen est très noir avec un 4ème segment jaune orangé. Il est généralement légèrement plus petit que le frelon européen (3 cm en moyenne pour le frelon asiatique contre 4 pour l’européen).

Comment reconnaître un nid de frelons asiatiques ?

 

Le nid principal du frelon asiatique
Il peut atteindre 1 m de diamètre à l’automne, principalement situé à hauteur dans les arbres, il peut aussi se trouver dans un bâtiment.

Principales caractéristiques :
– Plutôt en forme de poire
– Une petite entrée latérale
– Il peut contenir 2 000 à 3 000 frelons asiatiques

 

 

Pourquoi lutter contre le frelon asiatique ?

  • Lutter contre le frelon asiatique : un double enjeu apicole et environnemental !
    Le frelon asiatique est un prédateur d’insectes riches en protéines :
    – La destruction d’abeilles pour nourrir ses larves induit des nuisances sur les ruches et la production de miel
    – La prédation sur les pollinisateurs, peut impacter la biodiversité locale et la production fruitière (telle que la filière cidricole de la Manche).
  • Lutter contre le frelon asiatique un double enjeu pour la santé et la sécurité publique.
    Le frelon asiatique est peu agressif lorsqu’il est seul, sa piqûre n’est pas plus dangereuse que celle du frelon européen.
    Cependant la colonie peut s’avérer dangereuse, notamment lors d’attaques collectives pour protéger son nid. Les personnes ou les animaux à proximité pourraient alors être considérés comme une menace.
    Amateur de protéines animales, il est possible de le trouver dans les marchés alimentaires sur les étals de poissons.

Vous avez repéré un nid de frelons asiatiques ?

L’animation de la lutte collective est confiée à la FDGDON (Fédération Départementale de Défense contre les Organismes Nuisibles) et est soutenue par le Conseil départemental de la Manche et les collectivités locales partenaires.

 

La commune de Saint-Hilaire s’engage à prendre en charge, avec le Conseil départemental, le coût de la destruction d’un nid de frelons asiatiques sur les espaces publics ou privés de son territoire.

 

CE QU’IL FAUT FAIRE :
→ Signaler le nid à votre mairie déleguée en indiquant vos coordonnées et la localisation précise du nid.
Il est inutile de signaler l’observation d’un individu de frelon asiatique sans avoir localisé son nid.

 

La mairie contacte la FDGDON qui envoie le référent sur place pour déterminer s’il s’agit bien d’un nid de frelons asiatiques et pour déterminer l’enjeu que représente le nid au regard de la biodiversité, de la santé et de la sécurité publique.
En fonction du diagnostic rendu par le référent, la FDGDON missionne une des entreprises retenues dans le cadre d’un marché public.

 

CE QU’IL NE FAUT PAS FAIRE :
→ Intervenir soi-même. La destruction du nid doit être réalisée par un professionnel.
→ Utiliser des pièges non homologués et/ou non sélectifs

 

En effet, toute destruction n’atteignant pas chaque frelon ou chaque reine est vaine, et favorise la dissémination des nouvelles reines, multipliant ainsi les nids.

 

Comment piéger les frelons ?

Nid primaire

Il est possible de poser des pièges à frelons dans son jardin, chaque année dès le mois de février.

A cette période, les reines sortent d’hibernation pour créer des nids primaires et former chacune un nouvel essaim.

 

Une reine piégée, c’est un nid et 2 000 à 3 000 individus supplémentaires évités.

 

Les mois suivants, les pièges restent efficaces sur l’ensemble des individus, et ne sont pas moins utiles.

 

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