Watty, un programme pour sensibiliser les enfants aux écogestes

La commune de Saint-Hilaire-du-Harcouët, en partenariat avec le SDEM50, a proposé à l’ensemble de ses écoles primaires de participer au programme WATTY. Les 5 écoles de la commune (publiques comme privées) ont répondu favorablement à cette proposition. Au total 23 classes bénéficient du Programme Watty, soit 493 élèves, de la grande section de maternelle au CM2, pour l’année scolaire 2020/2021.

Qu’est-ce que Watty ?

Watty à l’école est un programme de sensibilisation des élèves des écoles maternelles et élémentaires aux économies d’eau et d’énergie, labellisé par le Ministère de la Transition écologique et solidaire dans le cadre des Certificats d’Économies d’Énergie.

Ce programme est porté et conçu par Eco CO2, une éco-entreprise, du secteur de l’économie sociale et solidaire. Les actions sont mises en œuvre par le SDEM50 et sont destinées à accélérer la Transition Énergétique par l’évolution des comportements.

 

Dès l’école, Watty, véritable programme d’éducation au développement durable, contribue à faire des enfants de véritables éco-citoyens.

 

Changer ses ampoules électriques, consommer moins d’eau, se déplacer à vélo… pour inscrire dans les esprits les comportements éco-responsables qui faciliteront la transition écologique et solidaire, la sensibilisation des plus jeunes au développement durable est essentielle. Et si c’est Watty qui dit aux petits comment réduire leur impact environnemental, ça change tout.

Banderole Watty

Banderole peinte par les enfants des écoles de Saint-Hilaire

 

Les objectifs du programme pour les élèves sont de les rendre acteurs de la maîtrise de la demande d’énergie de leur établissement scolaire, mais aussi à leur domicile.

 

Des récolteurs pour lutter contre la pollution des eaux

Chaque année on comptabilise 10 millions de tonnes de déchets déversées dans nos océans et 80% de ces déchets proviennent des terres, dont un gros pourcentage est acheminé progressivement par les rivières et les fleuves dans la mer. De plus en plus d’initiatives citoyennes et associatives s’emparent de ce problème et participent à la réduction de la production de déchets, au tri de ces derniers ou encore au nettoyage d’espaces naturels comme les plages.

 

L’Association Nationale pour la Protection des Eaux et Rivières (ANPER-TOS) a décidé de s’emparer à son tour du sujet afin de lutter contre la pollution des eaux et participer ainsi à la réduction des déchets en amont des océans.

En collaboration avec la municipalité, 7 récolteurs ont été installés sur la commune le long de la Sélune, et de l’Airon en février 2021.

 

Le principe est le même que pour les bacs à marée que l’on peut trouver sur les plages. On compte sur la participation des gens pour ramasser les déchets par terre et les déposer dans les récolteurs.

 

Le concept, déjà présent sur le département le long de la Vire, et du Couesnon, vise à réduire le volume de déchets que l’on trouve au bord des cours d’eau.

 

Les récolteurs, containers fabriqués à base de bois recyclé, s’intègrent dans le paysage, et disposent d’un couvercle sur lequel on retrouve des informations sur une espèce animale ou végétale présente sur le site.

 

Ils ont pour but de récupérer les déchets trouvés par les promeneurs, et prélevés une fois par mois par l’association, permettront de quantifier, analyser et traiter les déchets ainsi récupérés.

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